La Sardaigne PHS

 

La Sardaigne du 28 avril au 7 mai 2015

                     En cliquant sur la vignette, vous pourrez découvrir l'album d'Annie et François VERNIER:P1160155

 bi-cinque-terre sur cette vignette, à gauche, les belles photos de Paul et Fabienne Thellier.

Vous pouvez, également lire l'article de Jacqueline Simon, en cliquant: ici.

Lundi 27

Départ 7h du matin. Pluie à la sortie de Paris jusqu’à Chalon sur Saône. Puis soleil jusqu’au tunnel du Mont Blanc.  Cela fait du bien et sèche les gants. Le massif du mont Blanc est magnifique sous le soleil et les neiges éternelles illuminent le paysage. Le hasard du parcours, je me retrouve derrière Bernard et Carmen. Nous faisons un petit bout de route ensemble, car eux passent par le tunnel de Fréjus (même tarif) . Ce seront d’ailleurs les seuls que je rencontrerai.

C’est la première fois que je traverse ce tunnel long de 11.6 km. Il fait très chaud à l’intérieur et la réglementation de circulation est très stricte depuis l’accident de 1999. Pas donné le péage : 28,80 euros à l’aller et 29,30 euros le retour. Ben oui, il y a la TVA en France !

De l’autre côté par contre, ce n’est pas le même temps : des trombes d’eau m’attendent et du brouillard, jusqu’à mon arrivée à Vercelli où j’ai réservé une chambre. J’ai essayé de comprendre la signalisation routière italienne, mais j’ai abandonné. J’ai suivi le flot des voitures et roulé, je pense, plus vite que la norme. L’Italie c’est le pays des Ferrari et même en Fiat 500 ils roulent comme Fangio.

Mardi 28

Je repars tranquillement vers 9h toujours sous la pluie mais beaucoup plus fine cette fois. Je traverse l’Italie du nord dans un brouillard dense et cela ajoute à la tristesse du panorama. Beaucoup d’usines, de carrières de granit, de pavillons tristes.

Parfois des champs d’oliviers avec des filets tendus dessous pour récupérer les olives.

Beaucoup de maisons abandonnées.

Les Italiens aiment les tunnels, je pense en avoir traversé au moins une quarantaine sur 150 km. Premier plein d’essence et première surprise : 1.85 le litre de sans plomb ???

Deuxième surprise : 55 euros de péage

Rendez-vous à 14h, directement à notre hôtel, situé à Lido Di Camaiore, avec vue sur la mer. J’arrive vers 12h30, dans les premiers. Plus on descend vers le sud et plus le paysage est agréable et souriant.

L’hôtel doit dater des années cinquante mais la vue est imprenable sur la mer et les chambres correctes. Nous déposons nos affaires et déjeunons dans un petit snack tout à côté. Le patron de l’hôtel, un vieux de la vieille comme on dit chez nous, nous vante l’attrait de son garage en nous affirmant que les motos seront plus en sécurité moyennant un surplus de 5 euros par machine.

Départ pour Pise chef-lieu de la Toscane avec 92 000 habitants, par les petites routes. Beaucoup de monde et beaucoup de circulation. Trouvons une place pour nous garer à côté d’une école d’ingénieurs. Nous sommes harangués par des vendeurs à la sauvette. Ils sont dans toutes les rues adjacentes de la fameuse tour penchée de 4° et haute de 56 mètres.

Il faut emprunter l’escalier intérieur en spirale et ses 294 marches pour en atteindre le sommet. Vue magnifique d’après Paul et Fabienne qui ont eu le courage de l’ascension.

Cette tour est vraiment impressionnante.

Mais aussi sa Place des Miracles déclarée patrimoine de l’humanité et sa cathédrale construite en marbre entre 1063 et 1118.

Nous nous attardons également devant Le Dôme considéré comme la plus grande expression de l’art romain de Pise, le Baptistère de forme circulaire avec sa coupole pyramidale de 18 mètres de diamètre, le Camposanto et enfin la Place des Chevaliers, une des plus belles places de Toscane.

Beaucoup de touristes, même à cette période de l’année.

Retour à l’hôtel pour dîner et récupérer ceux qui n’ont pu arriver à l’heure.

Mercredi 29

Départ sous le soleil pour Riomagiorre par une très belle route le long de la côte à partir de La Spezia. Il fait très chaud et nous marchons pour descendre jusqu’au village par une rue à pic. Nous en profitons pour prendre le petit train et visiter à pied quelques villages des « Cinque Terre ». Notre groupe a opté pour le village de « Corniglia ». Y accéder se mérite. Le village se trouve sur la hauteur et les marches sont nombreuses. Marie France peine à la tâche. L’exactitude des trains est à l’unisson de la nôtre en France. Une demi heure de retard au départ et une heure de retard au retour. Nous étions inquiets. Heureusement nous avions pris une grande marge de peur de louper le ferry.

Départ pour Livorno pour une arrivée en fanfare sur le port ou nous attend notre ferry et le personnel d’embarquement avec sa liste de formalités et contrôles.

Coup de chance, nous embarquons presque de suite.

J’ai toujours une grosse appréhension pour l’arrimage des motos sur les ferries. J’avoue, je suis un peu maniaque….même beaucoup.

Embarquement à 7h30 pour un départ à 9h. L’horaire est respecté, pas comme pour Majorque il y a deux ans.

Les cabines sont spacieuses et bien équipées. La « Corsica Ferries » est à la hauteur de sa réputation.

Nous dînons à bord au self. Carmen ne va pas tarder à regagner sa couchette car le bateau tangue un peu et la mer n’est pas vraiment son élément. Paul, lui, donne sa clef de chambre à Fabienne qui veut aller se coucher, mais s’aperçoit qu’il n’a pas noté le numéro de sa chambre. Panique à bord. Comment retrouver sa chambre parmi les 276 cabines du bateau ???

Heureusement, il ne passera pas la nuit sur la moquette des coursives.

Jeudi 30

Débarquement à 9h sur la terre de Sardaigne dans le port d’Olbiaaprès une sortie un peu désorganisée. Réveil à 5h30 par les hauts parleurs, mais attente de presque une heure dans les couloirs avec armes et bagages avant de pouvoir accéder aux motos.

Repérage rapide d’un café du coin pour un petit déjeuner copieux. La nuit a été longue.

Super temps, ciel bleu, soleil il fait 15°.

Départ en plusieurs groupes, la route est magnifique, la campagne somptueuse et les montagnes grandioses. Chaque virage offre un nouveau panorama et il y a très peu de monde sur les routes. Dès que j’ai accosté, j’ai tout de suite aimé l’ambiance de cette île.

Nous nous arrêtons à Tempio Pausania et trouvons un petit super marché où l’on nous fait des sandwichs à la demande. Pas vu la Cathédrale, juste au loin en repartant.

Pour déjeuner, nous montons vers Santa Teresa di Gallura avec ses magnifiques plages et qui est situé sur un petit promontoire qui donne sur les « Bocche di Bonifacio », l’étroit passage entre la Corse et la Sardaigne. Le paysage est sublime avec tous ces rochers, ces plages, ces plantes grasses. Le pique-nique est agréable et la température atteint les 34°. Nous décidons d’aller prendre un café pour les uns et une « gelati » pour moi, au restaurant d’à côté qui a une superbe terrasse donnant sur la mer.

Un peu plus loin, le site archéologique de Lu Brandali nous attend sous un soleil de plomb. Pour ma part, j’ai donné dans ce genre de visite et j’en profite pour donner un petit coup de propre à la GoldWing. Christelle, Véro et Greg restent également aux motos et en profitent pour faire une petite sieste.

Arrêt rafraîchissement sur le port de Palau, principal port d’embarquement vers l’archipel des îles de La Maddalena. Notre amie Jacqueline qui a compris 2h de pause au lieu de ¾ d’heure est recherchée activement par les membres du groupe et Marc ne dit rien mais n’en pense pas moins.

Retour sur Olbia où nous faisons connaissance de notre nouvel hébergement quatre étoiles. Le grand luxe !

Certains restent admiratifs devant ce luxe, les dimensions de la chambre, la taille XXL des lits, la taille de la piscine.

Le repas sera également XXL avec entrées, sept plats et desserts à profusion.

Et c’est repu que nous sortons de table.

Il fait beau et certains prolongent la soirée dans le jardin ou au bar.

Vendredi 1er mai

Aujourd’hui, nous avons le choix de l’emploi du temps.

Personnellement, j’opte pour la balade moto dite « le grand tour » de 200 km.

Il fait déjà 17° à 8h et pas un poil de vent.

C’est le 1er mai et nous nous apercevons que tout est fermé. Pour trouver un bar, un restaurant ou un commerce d’ouvert, pas facile.

En route pour Oschiri, dont le centre ville est l’un des meilleurs exemples de l’architecture rurale. La route est magnifique, vallonnée et fleurie. Des orangers en fleurs, des citronniers, des arbres à liège, identifiables à leurs troncs dont la partie inférieure a été enlevée.

Les villages que nous traversons, sont égayés par de nombreux « arbres de Judée » en fleurs, les champs sont très souvent séparés par des haies de cactus aux épines menaçantes.

Le rêve du motard.

Petit arrêt café dans un des seuls ouvert.

Arrêt à Ardara afin de pouvoir visiter l’église « Santa Maria del Regno » qui ressemble beaucoup à nos églises d’Auvergne et qui possède un splendide polyptique de 1515.

Le curé super sympathique parle le Français et nous demande de nous dépêcher car la messe va bientôt commencer. La bonne sœur, elle n’arrête pas de répéter « no flash, no flash ».

Nous nous dirigeons vers Mores, village presque désert. Pas un commerce d’ouvert et nous trouvons par chance un petit restaurant qui accepte d’ouvrir. La patronne super active nous concocte vite fait un repas unique. Repas servi rapidement et délicieux à prix compétitif. Plat de pâtes immense, salade, boisson, café = 15 euros. Un serveur est appelé à la rescousse, sympa, parle un peu français avec un style un peu spécial. Même la musique d’ambiance est française. La patronne fait le maximum pour nous satisfaire.

Rien à visiter, tout est fermé !

Nous profitons d’un arrêt pour visiter le petit village de Padru

Nous faisons le plein d’essence et faisons connaissance avec les pompes en libre service Sarde. Introduire un billet (pas d’en n’importe quel sens et ceux tolérés) appuyer sur le numéro de la pompe (normalement cela fonctionne) mais ne rend pas la monnaie si vous avez mal jugé de la capacité de votre réservoir. Il fait 32°.

Retour vers Olbia où nous rencontrons Christelle et Véro qui ont fait du sport et de la piscine pratiquement toute la journée. C’est pour éliminer les excès de la table !

Le groupe 1 arrive également. Il devait faire une balade en bateau, mais cela c’est terminé par une petite virée en moto.

Dîner un peu moins gargantuesque que la veille mais toujours très copieux.

Samedi 2

Chargement des valises et départ pour Orosei.

Il fait 25° à 9h.

La route et toujours magnifique et le bitume de très grande qualité ce qui sécurise les passagères car les virages sont nombreux. Un vrai plaisir de piloter sur ce type de routes.

Nous nous arrêtons pour prendre un café ou une orangeade car il fait très chaud, 34°, et nous nous déshydratons rapidement. La  ville est réputée pour son centre historique et sa « piazetta ».
A la sortie de la ville immense entreprise de taille de marbre, sur presque un kilomètre.

Puis nous repartons pour Cala Gonone, avec sa splendide crique. C’était à l’origine un village de pécheurs, c’est désormais une station balnéaire réputée. Il y a du monde sur la plage.

Le restaurant du coin nous vante les mérites de son établissement et a même mis un panneau signalant une remise de 10% pour les motards.

Un peu plus haut nous trouvons un petit super marché où nous faisons faire des sandwichs au jambon et au fromage. Pas beaucoup d’ombre, du coup, nous nous installons dans un coin, au bord de la route, puis dans un café pour savourer une glace en attendant l’heure du départ. De fait, la visite de l’aquarium et du parc floral est zappée. Mauvais horaires.

Nous enchaînons les virages jusqu’au Col Genna Silana qui culmine à 1017 mètres d’altitude, où nous rencontrons de nombreux cyclistes et où une petite séance photo de groupe s’impose. Il n’y aura sur la photo que les groupes 2 et 3. Le premier groupe ayant disparu des radars.

Au bar du col, un groupe de motards du coin, le Kawasaki Vulcan club, s’arrête pour admirer la moto de Bernard. Echange de mails et petite discussion entre passionnés de la marque.

Arrivée sous un soleil de plomb à notre nouvel hôtel à Arbatax, un quatre étoiles également, moins prestigieux mais beaucoup plus intime. La patronne est très aimable et le personnel vraiment charmant. Tous se plient en quatre pour nous satisfaire.

Un généreux pot d’accueil nous est offert.

Dîner dans une des salles, rien que pour nous. Deux grandes tables sont dressées. Repas copieux et de qualité. Le service est comme partout en Sardaigne très rapide. A peine terminé votre assiette, qu’une autre suit.

Nous discutons du problème de freinage de la BM d’Arthur et du pneu un peu limite de « Monsieur le maire ».   

Dimanche 3

Journée de repos ou pas : au choix.

En avant, du courage, nous sommes là pour découvrir la région et non pour faire de la farniente.

Toujours un grand soleil, un ciel bleu et pas un poil de vent. Les gens du coin nous confirment ne pas avoir eu une telle chaleur à cette époque de l’année depuis fort longtemps. 25° à 9h et 37° à 17h.

De plus en plus de cactus, de vergers et de vignes sur notre route. Dans les prés, des vaches grises ou marrons. Beaucoup de moutons, de chèvres et de brebis aussi. Même parfois sur la route, ce qui provoque des arrêts d’urgence.

Toutes les pompes sont fermées et je joue de malchance. Mon billet de 20 euros est aspiré et pas d’essence ???

Le matin j’avais déjà connu cette mésaventure. Heureusement Véro est là et me sauve la mise avec mon deuxième billet. Du coup tout le monde lui donne ses billets et tout se passe bien désormais. Merci Véro !

Arrêt café à Villaputzu, la capitale du « launeddas » instrument national Sarde, dont le son est proche de celui de la cornemuse. Bonjour les oreilles.

En route pour la capitale, Cagliari, située au sud de l’île.

Le paysage est un peu plus aride et sec au fur et à mesure que nous descendons au sud. Beaucoup de rivières asséchées.

Nous longeons une lagune où repose une multitude de flamants roses. C’est magnifique sous le soleil.

Avec quelques uns nous optons pour le petit train touristique, mais manque de chance nous arrivons trop tard. Le prochain est à 16h. Nous décidons de faire le trajet à pied.

Visite du quartier fortifié du château, la Bastione di San Remy, la splendide place Palazzo, la cathédrale Santa Maria, les quartiers de Stampace, Marina et Villanova.

Nous partons à la recherche de la porte à l’éléphant blanc pour Christelle qui est toujours la « GoPro » à la main.

La vieille ville est toute en hauteur et le soleil darde de ses rayons.

Nous en profitons pour déjeuner. Goûter aux antipasti à base de charcuteries locales, au fromage pecorino accompagné de pane frattau (pain maison assaisonné de tomate, d’huile d’olive et de parmesan).

Malheureusement, le temps passe vite et il est l’heure de repartir vers Muravera et sa plage de 8km à proximité (Costa rei)

Allez un peu de courage ! Encore 70 km avant d’arriver à notre hôtel à Arbatax.

Une petite lessive et étendage sur le balcon.

Un repas gastronomique nous attend : Risoto, calamars grillés à la plancha, pommes de terre, épinards à l’huile d’olive et sorbet citron.

Le linge est sec, sauvé !

Lundi 4

Aujourd’hui départ à 9h pour Dorgali, petit village avec ses deux rues principales dont on a fait rapidement le tour. Beaucoup de femmes Sarde en costume noir.

Nous essayons de négocier avec deux contractuelles du coin le péage du parking, le temps de boire un verre. Rien à faire, il faut payer.

Sur la route, un vrai billard, toujours des paysages grandioses. Au détour d’un virage un camion arrêté avec un homme qui ramasse les pierres tombées de la montagne. Bonne idée mais pas de s’arrêter sans signalisation.

Puis direction Su Gologone, sur les pentes du supramonte, où l’eau d’une grande source karstique jaillit en cascade de sous les montagnes. Réduction pour les + de 65 ans.

Nous avons la chance d’avoir un guide Belge expatrié depuis plus de 15 ans et qui parle encore très bien Français. Il nous explique que la source parcourt toute la montagne calcaire des environs et que sa profondeur est encore inconnue à ce jour. Un plongeur italien est descendu à -170 mètres mais n’a pas trouvé le fond..

Nous profitons du cadre enchanteur pour pique-niquer.

Quelques photos et nouveau départ pour Oliena. Ce petit village est disposé en amphithéâtre au pied de la montagne. Les maisons sont peintes à la chaux. Spécialités : le vin de cannonau de la vallée du Pardu et les desserts.

Petite sieste pour certain, il fait 42°,  et il faut déjà repartir, direction Orgosolo.

Ville connue pour son abondance de peintures murales (150 environ), à tendance politicienne et humanitaire et souvent de gauche. Le « muralisme » est né dans les années 1970.

Nous faisons du charme aux ouvriers car la route est barrée et nous obligerait à descendre une rue à pic ce qui n’est pas évident avec nos grosses cylindrées. Merci les gars !

Toujours beaucoup de motos et de camping cars, mais moins que samedi et dimanche. Des Allemands et des Suisses en majorité.

Supprimons le petit arrêt à Lanusei avant de rejoindre notre hébergement à Arbatax.

Certains vont profiter de la plage à 500 m et se baigner.

Un apéritif est offert par Chantal, Bernard et Jean Charles pour leurs anniversaires.

Les Vroameurs se sont cotisés pour leur offrir un petit souvenir de Sardaigne. Un petit bandana couleur locale.

Pot très réussi, superbe ambiance avec photos souvenirs à gogo.

Encore merci à l’équipe de l’hôtel pour l’organisation et la qualité des amuses gueules.

Très bon dîner à nouveau. Bonjour les kilos !

La soirée se poursuit à l’ombre des parasols avec une petite bière ou autre boisson.

Mardi 5

Nous entamons la journée par une triste nouvelle : la charmante Marie Hélène Chemin nous a quitté brusquement. Gilles était avec nous en Baie de Somme mi avril.

Toutes nos sincères condoléances à Gilles et sa famille.

Il faut faire les valises et charger tous nos bagages sur les motos, car c’est demain soir que nous embarquons pour l’Italie.

Ce matin le temps est un peu brumeux et la montagne cachée.

Il fait 17° avec beaucoup de rosée.

Sur la route, en l’espace d’un kilomètre nous passons de 17° à 27° ???

Beaucoup de villages accrochés à la montagne, avec des rues très étroites et très en pente. Des maisons aux couleurs jaunes, ocres, roses, marrons.

Beaucoup de maisons en constructions mais jamais terminées. Il parait que l’on ne paie des taxes que lorsque la maison est terminée ?

Ceci expliquant cela.

Belles séries de virages

Un petit arrêt à Jerzu, petit village entouré de vignobles.

Arrivée à Ulassai avec trois heures pour visiter et déjeuner.

Le village est connu pour sa production de textile.

Dans le choix des visites, j’opte pour « La Grotte de Su Marmuri » qui est l’une des plus grandes d’Europe. Devons attendre une heure car les visites ne commencent qu’à 11h.

Pour l’atteindre, il faut monter une série de marches sous un soleil toujours aussi ardent 35°.

Dans la grotte nous passons directement à 10/12°.

Celle-ci est très vaste et nous marchons ainsi pendant plus d’un kilomètre entre stalactites et stalagmites, avec un taux d’humidité important. Cette grotte abrite une colonie de 27000 chauves souris.

Encore beaucoup de marches glissantes et enfin retour à l’air libre, où la chaleur nous tombe dessus 42°.

Nous décidons de manger sur place ou le restaurant est cité « au guide des routards ».

En effet, le repas est bon. Une assiette de saucisse Sarde et une salade mixte et une Gelati.

Sur notre route, Osini, village abandonné, très surprenant.

L’arrêt photos à Gairo Sant Elena est un moment fort, Ce village se trouve sur le flanc d’une gorge escarpée et est sublime sous la lumière du soleil couchant. On y produit des bonbons et des gâteaux typiques.

Retour à l’hôtel à 16h où la douche est bienvenue après cette chaleur écrasante.

Un apéro collectif est organisé à l’hôtel par Vroam, pour fêter la fin du séjour, puis repas pris en commun.

Greg s’est pris un coup de chaleur et est très mal. Heureusement sa petite femme prend les choses en main.

Mercredi 6

Dans la bonne humeur, nous entamons notre dernier circuit en Sardaigne en nous dirigeant vers le plus haut village du pays : Fonni situé à 1000mètres d’altitude, avec sa basilique, ses nombreuses fontaines et de magnifiques peintures murales en trompe l’œil.

La route est sublime et nous essayons de prendre au maximum les transversales pour agrémenter le parcours.

Greg est toujours patraque, mais résiste.

Nous arrivons à l’heure à Nuoro, ville de 36000 habitants, est le lieu de notre dernier repas. Par chance nous trouvons un excellent restaurant tenu par des jeunes où nous déjeunons pour 12 euros (pâtes à la Carbonara, viande, salade composée, bière, café, bouteille d’eau).

Malheureusement, pas le temps de se balader dans le centre historique.

Nous reprenons la route le ventre plein et nous enchaînons avec le village de Budoni et ses plages de sable fin, son eau turquoise. De superbes criques laissent penser que vous êtes au paradis.

Puis direction Olbia et son embarcadère.

Formalités, regroupement puis petite attente avant d’embarquer.

Nous embarquons rapidement et sommes heureux de prendre possession de nos cabines.

On parle Italien, Anglais, mais jamais Français ???

C’est le même ferry qu’à l’aller.

Pas de vent, la mer est calme. 10h de traversée.

Repas au self à un prix ….exagéré. D’ailleurs au restaurant, à l’étage supérieur : personne.

Jeudi 7

Arrivée à Livourne sous le soleil.

Dernier petit déjeuner sur le bateau avant de reprendre le long trajet de retour vers la France.

Comme Christian et Nathalie, je tente le voyage d’une traite. 1100 km = 12h sur la moto !

Conclusion : Super voyage, super temps, super ambiance, superbe île et des habitants souriants et toujours prêts à vous rendre service.

A bientôt,

Philippe Sapanel

La fameuse Tour de Pise

La Cathédrale de Pise

Promotion gratuite !

La côte des Cinque Terre

Citronniers et orangers embaument l'air

Vue de la côte Corse juste en face

Santa Theresa Di Gallura

Petit village Sarde

Petit arrêt café à Oschiri

Polyptyque de 1515 à Ardara

Fresque murale à Ardara

Petite pose bien méritée

Cagliari

Porte d'entrée des Thermes

Cagliari

Vue sur les toits d'Orgosolo

Petite rue d'Orgosolo

Fresque mural à Orgosolo

Orgosolo

Bon anniversaire !

C'est la fête !

Grotte de Su Marmuri

Trompe l’œil à Fonni et Sylvie

Embarquement et fin du voyage

Retour par tunnel du Mont Blanc