Le Cantal 2013

Le Cantal, c’est génial du 11 au 14 juillet 2013

Jeudi 11 juillet

Un peu plus de 500 km d’une traite par un temps très clément

Arrivée à Saint-Flour. Déjà beaucoup de monde sur la place !

Jour de foule

La ville de Saint-Flour est séparée en deux étages, la « ville haute » et la « ville basse ».

Le territoire de la commune n'a pas varié. La ville a également été de façon éphémère la préfecture du département, entre 1790 et 1795, avant qu'Aurillac ne lui succède.

Chacun organise son casse-croûte. Nous trouvons, Mado, Michel et moi, un petit resto sympa dirigé par une équipe de 3 femmes superbement bien organisées.

Il est l’heure du départ pour le Viaduc de Garabit

Il est doté d’une arche monumentale et a été le plus grand ouvrage métallique du monde. Il a été une véritable expérience en vue de la construction de la Tour Eiffel. Nous prenons le temps de le photographier sous tous les angles.

 

Nous poursuivons vers le Belvédère de Mallet

Situé à 832 m d'altitude, il offre une vue remarquable sur les vallées de la Truyère et du Bès

Beaucoup rêve de devenir propriétaire de cette petite île et d’y construire une petite maison de vacances.

 

Direction Chaudes Aigues par la D13

C'est une station thermale réputée depuis l'Antiquité pour ses eaux chaudes. En effet dans ce très jolie village, en haut d’une ruelle, une source à 82° jaillie des entrailles de la terre. Rues étroites et pavées, balcons fleuris, petit pont de pierre ajoutent au charme du lieu.

Il parait que toutes les anciennes maisons sont chauffées gratuitement par un système de canalisations alimentées par les sources d’eau chaude.

 

Il fait de plus en plus chaud et nous avons hâte de rejoindre notre hôtel à Saint Jacques de Blats. Mais avant, plein d’essence à Murat, village situé à flanc de colline.  Pour un photographe, c’est le village idéal car attractif quel que soit le point de vue.

Parking de l'hôtel 

Le patron de l’hôtel est un véritable auvergnat, qui avait, je pense quelques appréhensions à recevoir une horde de motards mais qui s’est tout de suite mis dans l’ambiance et nous a servi tout au long de notre séjour une cuisine généreuse et très copieuse de  produits régionaux.

Ce n’est pas encore cette fois ci que nous allons perdre du poids.

Dommage que l’hôtel soit situé en bord de route car avec la chaleur, très difficile de dormir la fenêtre ouverte.  

Vendredi 12 juillet

Départ 8h30, sous un ciel bleu et une chaleur qui promet d’être écrasante pour l’ascension du Puy Mary

Le Puy Mary est un sommet des monts du Cantal, vestiges du plus grand strato-volcan d'Europe. Il culmine à 1 783 mètres. L'époustouflant panorama saura nous surprendre, notamment au sommet. Et il se mérite ce sommet !

Véritable exercice physique que l’ascension. Beaucoup n’iront pas jusqu’en haut. Soit les jambes lâchent ou bien le cœur….

Photo souvenir au sommet pour les plus sportifs.

 

Le chapeau de GéGé ?

Les meilleurs

Maintenant il faut redescendre, et il nous a fallu une bonne heure pour faire l’aller/retour.

Une boisson bien méritée nous attend en bas.

Il parait qu’ils veulent interdire l’accès aux voitures et mettre en place une navette de cars payante ? C’est pour cela que tout est en train d’être modifié pour supprimer les parkings.

Départ en plusieurs groupe pour Salers. La route étant en travaux, c’est au pas que nous avançons sur quelques centaines de mètres. Puis nous retrouvons un bon macadam ou nous pouvons piloter en toute tranquillité. Nous voyons beaucoup de chevaux.

Les paysages sont somptueux, l’air vivifiant et les burons accueillants.

 

A 950 m d’altitude, dans le Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne, Salers est une étape incontournable de la région. Ensemble unique du 16ème siècle, ses hôtels particuliers et ses maisons à tourelles en pierre volcanique confèrent au village un charme austère.

 

La mairie nous offre le stationnement dans la vaste cour derrière le bâtiment.

Nous choisissons, avec Denis et quelques autres, l’option restaurant, et bien nous en a pris.

Evelyne et Christian nous reçoivent magnifiquement dans leur restaurant « La Poterne » ou nous dégustons à l’ombre de la terrasse une sélection de produits régionaux. 

La Salers est une vache auvergnate élevée pour son lait ou pour sa viande. Cette race arbore une robe acajou foncé, à poil long et frisé, et à grandes et fines cornes de couleur claire

  

En route pour La cascade de Salins qui est située sur la commune de Salins entre Mauriac et Saint-Martin-Valmeroux. C'est la plus connu du Cantal, elle se situe en fin d'une coulée de lave  qui forme un fer à cheval. Elle est alimentée par la rivière de l’Auze et se jette dans la Dordogne sur plus de 30 m de hauteur. Un peu de marche à pied pour y accéder. C’est la journée crapahu. Un peu de fraîcheur près de la chute nous a fait du bien.

 

Ah ! j’ai oublié de vous dire que pour y arriver, nous avons eu notre petite dose de route gravillonnée à souhait, sur une dizaine de kilomètres. Une bonne couche de goudron frais avec 3 cm de gravillons. Le camion était devant nous et épandait sans retenu. Un vrai régal !

 Trois jours après nous en avions encore dans le ventilateur ou ailleurs. 

Arrêt photo au Falgoux, ou nous réussissons à faire une photo du groupe presque au complet devant l’église. Plus de 50 motards, c’est un beau groupe et la bonne humeur est toujours présente. Et les nouveaux s’intègrent facilement.

Myriam qui a cassé une branche de ses lunettes de soleil, demande à Thierry et Line de l’accompagner jusqu’à Saint Flour pour trouver un opticien capable de lui réparer. 

Après l’essence à Murat, Joseph qui habite dans le coin, propose à ceux qui le désirent d’aller prendre l’apéritif chez lui.

Samedi 13 juillet

Il fait toujours très chaud et nous roulons vers Champs sur Tarentaine où chacun devra acheter son pique-nique du midi.

Puis direction le parking réservé du Château de Val

Construit au XVe, VAL est un des châteaux les mieux conservés et l’un des plus remarquables de la Haute-Auvergne. 
Cette imposante forteresse est flanquée de six tours couronnées de mâchicoulis et coiffées de toits en poivrière, dont les différentes couvertures donnent à la toiture de VAL un original chatoiement de couleurs. 

Nous pique-niquons à l’ombre des arbres et avec le lac du barrage de Bort les Orgues devant nos yeux.

Promenade en bateau le long de la vallée de la Dordogne, animée par un capitaine plein de verve et d’humour. Une « future capitaine » en formation, est à la barre de « l’Intrépide ». 

 

C’est toujours sous une température écrasante que nous quittons cet endroit de fraîcheur pour l’Espace Avèze à Riom-es-Montagnes

Un buron

l'Espace Avèze nous propose une visite, un diaporama, une dégustation, et nous fait découvrir l'Avèze, cet apéritif à base de gentiane. C’est la racine qui est utilisée et non la fleur. La mixture obtenue macère 9 mois  et est ensuite mise en bouteille. Ce breuvage est décliné en deux versions : 14% et 17% et ressemble un peu à la « Suze » qui est plus connue.

 

La gentiane

 

Comme c’est la fête de la Gentiane dans le village, nous déambulons au gré des stands dans une ambiance type auvergnate.

 

Lac du Pêcher

Ce merveilleux site connaît depuis quelques mois un nombre sans cesse grandissant de visiteurs...la cause ??? Sans doute grâce à une heureuse initiative, le "traçage" d'un circuit didactique.
Ce sentier de randonnée prend naissance près du lac, et s'enfonce dans les genévriers pour accéder à un point haut duquel un magnifique panorama s'ouvre au marcheur : d'un côté les monts du Cantal, d'un autre le massif du Sancy, et derrière l'étendue du lac où les grèbes et poules d'eau se font entendre....Un havre de paix et de tranquillité.

 

Retour à notre hôtel, avec des groupes un peu disloqués, pour un nouveau repas gastronomique.

Genets et gentianes alternent dans les champs pour le plus grand bonheur de notre odorat.

Dimanche 14 juillet 

Nous reprenons nos montures pour un circuit à travers champs où nous attend une  dégustation de fromages à la Grange de la Haute Vallée à Bredons

La fabrication et l'affinage des fromages des différentes A.O.P. (Salers, Cantal, Bleu...)  nous sont expliqués dans le détail par une jolie et sympathique fermière. 

Au cours de cette visite, nous découvrirons les travaux de la ferme, le troupeau de Montbéliardes, l'utilisation de la salle de traite, la transformation du lait et les différentes étapes de la fabrication des fromages d'Auvergne jusqu'à leur affinage.
Elle se terminera par une savoureuse dégustation et nous pourrons apprécier les différents arômes de ces fromages : Cantal avec 4 mois d’affinage, 9 mois et 14 mois, puis Salers et pour finir Bleu d’Auvergne. Manquait juste le petit coup de cidre !

La boutique est assiégée et chacun veut rapporter un bout de ces produits d’exception.

 

On a tout mangé

Nous prenons un peu de retard, mais nous arrivons à temps pour le déjeuner à La Ferme Auberge de La Chapelle d’Alagnon ou Marie-Christine et Patrick nous accueillent.

 

Il fait très chaud dans la salle et chacun ouvre une fenêtre ce qui donne une pièce tout en courant d’air et qui fait que je me chope un mal de gorge carabiné le soir même.

 

Le repas toujours aussi copieux et délicieux est servi rapidement. Il est l’heure de se séparer et de donner rendez-vous dans quelques jours pour ceux qui font la balade du Pays Basque.

 

Encore merci à Line et Thierry pour ce magnifique séjour !

 

Philippe Sapanel                                                                                        Lire aussi:Le Cantal, c'est génial !

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